Dom Juan viole, Dom Juan séduit. Il fuit, il combat.
Lâche, brave, subtil, brutal voire criminel, peu lui importe.
Il ne craint rien, et surtout pas la contradiction ni même le ridicule. Il lui suffit d’être soi et fidèle à soi.
L’hypocrisie, qu’il découvre en fin de parcours, n’est qu’une arme de plus dans sa panoplie. Pourquoi donc devrait-il être sincère envers quiconque ? Tout devoir n’est qu’une dette, et Dom Juan ne s’en reconnaît aucune.
C’est l’éternelle illusion des pères que de croire que leurs fils leur doivent le jour ; c’est la sempiternelle naïveté des créanciers qui les persuade que leurs débiteurs sont tenus de les rembourser ; c’est l’immortelle bêtise des valets que d’espérer de leurs maîtres qu’ils leur régleront leurs gages avant que le rideau ne tombe.
Et que dire des pauvres épouses qui se fient aux belles promesses de leurs maris ?
(*) : Les manifestations pouvant être supprimées, annulées, ajournées, prenez contact avec les organisateurs avant de vous déplacer.