Année européenne du patrimoine culturel
L’Antiquité est un monde d’odeurs où le parfum occupe une place centrale. Du jasmin d’Egypte aux roses de Campanie, de l’encens d’Arabie à la cardamome d’Asie, les senteurs se mélangent. Volatiles mais tenaces, elles nous accompagnent dans un véritable voyage dans le temps et dans l’espace. Fleuries ou boisées, sucrées ou épicées, laissez-vous transporter et suivez ces fragrances dans un monde où mythe et réalité sont inextricablement liés...
Les origines du parfum, du latin per-fumum, signifiant "à travers la fumée", remontent à l’antiquité. A Rome, le parfum était largement utilisé, à la fois dans la vie quotidienne comme marque de raffinement (bains parfumés, massages, parfums d’ambiance...) mais aussi comme cosmétique et même comme médicament, mais également lors des rites religieux et funéraires. Rome est vite devenue la "capitale du parfum". On y trouvait toutes sortes de fleurs, de racines, d’huiles ou de graines qui venaient des quatre coins de l’empire grâce à des voies commerciales très prospères. Les parfums à base de substances exotiques provenant d'Orient étaient de loin les plus chers. Ils étaient réservés à la classe la plus aisée de la société qui déboursait jusqu’à 400 deniers pour une seule once de ces précieux liquides.
En 2018 l’atelier « Parfums et senteurs de l’Antiquité » s'étoffe encore avec de nombreux nouveaux produits rares et précieux, comme le bois d'agalloche, le nard en racine, ou les fleurs de lotus sacré... ce qui porte à une trentaine de matières premières présentées !
Les reconstitutions de parfums ne sont pas en reste… Après le telinum, le rhodinon et le cyprinum, c’est le metopion qui sera proposé au public.
Type d'évènement :
Exposition
Type de patrimoine :
Archéologie|Muséal
(*) : Les manifestations pouvant être supprimées, annulées, ajournées, prenez contact avec les organisateurs avant de vous déplacer.