Description:
J'ai la douceur du peuple effrayante au fond du crâne - La Compagnie Nova
78200 Mantes-la-Jolie
_J'AI LA DOUCEUR DU PEUPLE AU FOND DU CRANE_
AUTEURS : Kateb Yacine, Kamel Daoud, Edouard Glissant, Jéro^me Lindon, Albert Camus, Alice Carre et Margaux Eskenazi
CONCEPTION, MONTAGE ET ECRITURE : Margaux Eskenazi et Alice Carre
MISE EN SCENE : Margaux Eskenazi
Traversée des mémoires, des littératures et des résistances de l’Algérie coloniale a` la France d’aujourd’hui, pour dessiner un des visages de la nation franc¸aise dans laquelle nous avons grandi, faite a` jamais d’exils, de métissages, d’imaginaires et de violences tues.
D’UN SPECTACLE A L’AUTRE : LE DIPTYQUE.
Apre`s avoir travaille plus de deux ans a` la conception, a` l’écriture et a` la mise en sce`ne du projet _Nous sommes de ceux qui disent non a` l’ombre_ (récit de la négritude a` la créolité) c’est logiquement que la forme d’un diptyque s’est imposé. _J’ai la douceur du peuple effrayante au fond du cra^ne_ est le second volet d’une investigation théa^trale sur les écritures et les pense es de la de colonisation pour penser nos identités franc¸aises et les oublis de sa mémoire. Nous esquissions dans _Nous sommes de ceux qui disent non a` l’ombre_ une ode aux langues franc¸aises créolisées, aujourd’hui nous poursuivons notre exploration des territoires de la nation franc¸aise. Edouard Glissant - dont la philosophie du Tout-Monde clo^turait le précédent spectacle - a préface Kateb Yacine et a reconnu _Nedjma_ comme le grand roman de la révolution algérienne et le comparait au mouvement de la langue de Césaire, construisant un peuple en me^me temps qu’elle élabore sa grammaire. Dans ce second volet nous écrivons une traversée des mémoires, des littératures et des résistances de l’Algérie coloniale a` la France d’aujourd’hui, pour dessiner un des visages de la nation franc¸aise dans laquelle nous avons grandi, faite d’exils, de métissages, d’imaginaires et de violences tues. Le point de de part du travail est le constat des amnésies coloniales qui ont entouré notre parcours familial et scolaire. Nous partons des silences entourant la guerre d’Algérie qui jonchent chaque famille a` quelques exceptions pre`s : enfants issus de l’immigration, petits-enfants de soldats du contingent, appelés ou militaires de métiers, anciens membres de l’OAS, enfants du FLN, fils ou filles de harkis, petits-enfants de pieds-noirs... Constatant que nos propres histoires familiales étaient imprégnées de l’histoire de l’Algérie, il nous fallait réveiller les mémoires pour de finir nos identités.
78200 Mantes-la-Jolie
_J'AI LA DOUCEUR DU PEUPLE AU FOND DU CRANE_
AUTEURS : Kateb Yacine, Kamel Daoud, Edouard Glissant, Jéro^me Lindon, Albert Camus, Alice Carre et Margaux Eskenazi
CONCEPTION, MONTAGE ET ECRITURE : Margaux Eskenazi et Alice Carre
MISE EN SCENE : Margaux Eskenazi
Traversée des mémoires, des littératures et des résistances de l’Algérie coloniale a` la France d’aujourd’hui, pour dessiner un des visages de la nation franc¸aise dans laquelle nous avons grandi, faite a` jamais d’exils, de métissages, d’imaginaires et de violences tues.
D’UN SPECTACLE A L’AUTRE : LE DIPTYQUE.
Apre`s avoir travaille plus de deux ans a` la conception, a` l’écriture et a` la mise en sce`ne du projet _Nous sommes de ceux qui disent non a` l’ombre_ (récit de la négritude a` la créolité) c’est logiquement que la forme d’un diptyque s’est imposé. _J’ai la douceur du peuple effrayante au fond du cra^ne_ est le second volet d’une investigation théa^trale sur les écritures et les pense es de la de colonisation pour penser nos identités franc¸aises et les oublis de sa mémoire. Nous esquissions dans _Nous sommes de ceux qui disent non a` l’ombre_ une ode aux langues franc¸aises créolisées, aujourd’hui nous poursuivons notre exploration des territoires de la nation franc¸aise. Edouard Glissant - dont la philosophie du Tout-Monde clo^turait le précédent spectacle - a préface Kateb Yacine et a reconnu _Nedjma_ comme le grand roman de la révolution algérienne et le comparait au mouvement de la langue de Césaire, construisant un peuple en me^me temps qu’elle élabore sa grammaire. Dans ce second volet nous écrivons une traversée des mémoires, des littératures et des résistances de l’Algérie coloniale a` la France d’aujourd’hui, pour dessiner un des visages de la nation franc¸aise dans laquelle nous avons grandi, faite d’exils, de métissages, d’imaginaires et de violences tues. Le point de de part du travail est le constat des amnésies coloniales qui ont entouré notre parcours familial et scolaire. Nous partons des silences entourant la guerre d’Algérie qui jonchent chaque famille a` quelques exceptions pre`s : enfants issus de l’immigration, petits-enfants de soldats du contingent, appelés ou militaires de métiers, anciens membres de l’OAS, enfants du FLN, fils ou filles de harkis, petits-enfants de pieds-noirs... Constatant que nos propres histoires familiales étaient imprégnées de l’histoire de l’Algérie, il nous fallait réveiller les mémoires pour de finir nos identités.
Horaires * J'ai la douceur du peuple effrayante au fond du crane La Compagnie Nova
Date : du 17 janvier 2019 au 19 janvier 2019
Horaire : de 18h00 à 19h00
(*) : Les manifestations pouvant être supprimées, annulées, ajournées, prenez contact avec les organisateurs avant de vous déplacer.
Lieu : J'ai la douceur du peuple effrayante au fond du crane La Compagnie Nova
78200 - Mantes-la-Jolie - Collectif 12 174 Boulevard du Maréchal Juin, 78200 Mantes-la-Jolie 78200 Mantes-la-Jolie