PAYSAGE
DE L’EXIL
Une exposition collective organisée par
le Centre d’art et de
photographique de Lectoure
19/10 > 08/12/2019
Vernissage le 26/10/2019, 11H
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Avec Carlos Aires et Laetitia Tura
Commissariat
Marie-Frédérique Hallin, directrice du Centre d’art et de photographie de Lectoure Valentin Rodriguez, conservateur du patrimoine et directeur des collections
Les Abattoirs, Musée - Frac Occitanie Toulouse
En partenariat avec Les Abattoirs, Musée
– Frac Occitanie Toulouse, dans le cadre de « Je suis né étranger », programme d’art contemporain en région Occitanie qui commémore le 80e anniversaire de la Retirada.
Visuel :
Carlos Aires, Sweet dreams are made of this,
2016 © Carlos Aires
En 2019, la région Occitanie commémore les 80 ans de la Retirada avec l’intention d’exprimer avec force et conviction les valeurs républicaines qu’elle porte et défend. A une époque où les problématiques migratoires et identitaires sont particulièrement actives, se souvenir de la Retirada en 2019 c’est aussi engager les habitants d’un pays, d’un territoire à une vigilance républicaine quant à la défense de nos idéaux démocratiques, de liberté et de progrès social.
Dans le cadre d’un ensemble pensé à l’échelle du territoire, des expositions d’art contemporain sur les thèmes de l’histoire et de l’exil sont mise en place au musée des Abattoirs à Toulouse et développées aussi sur d’autres sites, centres d’art et musées à Toulouse et plus largement dans la région Occitanie. Presque simultanément à ce projet, le réseau Diagonal fête ses dix ans d’existence à l’automne 2019 et c’est sous la thématique de l’engagement que les membres du réseau ont choisi de programmer respectivement dans leur lieu un événement artistique.
Le Centre d’art et de photographie de Lectoure, membre du réseau Diagonal et du réseau régional air de Midi, participe aux deux dispositifs et propose une exposition, «Paysage de l’exil», qui réunit des œuvres de Laetitia Tura et de Carlos Aires. L’exil comme un nouvel espace à repenser, à réinventer et à investir. Laetitia Tura mène un projet photographique et audiovisuel autour de la transmission de la mémoire de l’exil et sur les processus mémoriels dans l’Espagne post-dictature. En détournant les stéréotypes, Carlos Aires souligne l’ambiguïté des images et dénonce les dérives du totalitarisme sous toutes ses formes, qu’il s’agisse du franquisme ou de la religion. Pour lui, derrière chaque histoire officielle se trouve une autre vérité qu’il convient de dévoiler.
(*) : Les manifestations pouvant être supprimées, annulées, ajournées, prenez contact avec les organisateurs avant de vous déplacer.
