Inventions à 2 violons
Maite
Larburu et Yoko Kawakubo, violons
Inventions avec 2 violes de gambe
Myriam Rignol et Pau
Marcos Vicens, violes de gambe
Avec
ces 2 programmes, l’ensemble Les Timbres propose de voyager en Allemagne avec comme
laissez-passer le contrepoint. Mais un contrepoint assez spécial, puisqu’il
s’agit d’un contrepoint en général à 2 voix.
Les Inventions à 2 voix, rarement jouées, considérées souvent à tort comme des « exercices » pour
le clavier sont au cœur de ce programme. Les versions pour 2 violons, puis pour
2 violes proposées mettent en évidence les caractères différents et les
cheminements des 2 voix dans ces pièces prodiges de subtilité.
Les autres
compositeurs de ce programme tracent autour de Johann Sebastien Bach un
portrait de ce que fut l’Allemagne musicale de son époque et de son entourage
(comme par exemple avec Georg Philipp Telemann qui fut, entre autres, le
parrain de son fils Carl Philipp Emanuel).
Inventions
avec 4 mains
Marie-Anne
Dachy et Julien Wolfs, clavecin
Avec l’arrivée
de la période classique, se développe un véritable répertoire pour le clavier à
4 mains, donnant presque l’impression d’avoir un orchestre sous les doigts !
Qu’il est tentant d’imaginer l’un des fils de Bach à quatre mains au clavier
avec le jeune Mozart...
C’est ce monde rempli de légèreté, si loin et
pourtant si proche de celui du père Bach, qu’évoquent Marie-Anne Dachy et
Julien Wolfs, mère et fils complices au clavier.
L’Art de la Fugue (extraits)
Maite Larburu et Yoko Kawakubo, violons
Myriam
Rignol et Pau Marcos Vicens, violes de gambe
Marie-Anne
Dachy et Julien Wolfs, clavecin et orgue
Sa vie durant, Bach cultive l’art du contrepoint, c’est-à-dire
l’art d’agencer plusieurs mélodies de façon à ce que, entendues seules ou
ensemble, elles soient harmonieuses. L’Art de la fugue en est un aboutissement.
L’œuvre est achetée à Anna Magdalena en 1752 par charité, deux ans après la
mort de son mari, pour une somme dérisoire (un mois et demi de salaire de feu
son époux).
Érigée aujourd’hui au panthéon des plus grandes œuvres
musicales, L’Art de la fugue s’est en
même temps chargé de mystère : l’œuvre est-elle inachevée ? La dernière fugue
s’arrête de façon abrupte et on crut longtemps que le compositeur s’était
éteint en pleine écriture. Peut-on rêver plus beau testament musical, si
réellement ces notes sont les dernières qu’il ait écrites ?
Réservation obligatoire
Tarifs : 15 €, 12 € (adhérents Musique
et Mémoire), 5 € (jeune public)
(*) : Les manifestations pouvant être supprimées, annulées, ajournées, prenez contact avec les organisateurs avant de vous déplacer.