Derrière beaucoup de coutumes, usages, traditions et expressions militaires se cachent des anecdotes insolites et historiques : « As » de l’aviation.
Lorsque la guerre de 1914-1918 éclate, une aviation à usage militaire se développe peu à peu, d’abord avec des avions de reconnaissance, puis avec des chasseurs et des bombardiers.
Rapidement, les aviateurs fascinent. Les journaux se passionnent pour ces nouveaux héros et créent des rubriques spéciales où sont dressés les portraits de ces chevaliers du ciel. C’est à cette époque qu’est instauré le statut d’« As ». Pour gagner le titre, il fallait que le pilote obtienne au moins cinq victoires homologuées - c’est-à-dire confirmées par deux autres observateurs que le pilote - et que l’avion abattu tombe dans les lignes alliées ( selon le processus d'homologation de victoire français).
Ainsi, pendant la Première Guerre mondiale, l’aviation française comptera 182 As dans ses rangs.
L'année des As mettra à l'honneur les 100 ans de la disparition de Guynemer.
Le 11 septembre 1917, Georges Guynemer décolle pour ce qui sera sa dernière mission au-dessus des lignes allemandes. Son engagement dans la Grande Guerre et sa mort à 22 ans en feront une légende de l'aviation de combat.
Le destin foudroyant de ce jeune pilote inaugure l'épopée de l'aviation de chasse. On peut y voir une survivance de la chevalerie, avec ses codes et son honneur, dans un monde où la guerre est devenue massacre de masse.
Georges Guynemer a légué à l'École de l'Air sa devise : « Faire face ».
Tarif : Entrée libre pour tout public, inscription pour les scolaires
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