Nous retracerons l'histoire des Antonins - Chanoines Réguliers de Saint-Antoine - ordre religieux hospitalier fondé dans le Dauphiné au 11e siècle et placé sous la protection de saint Antoine du Désert. Nous évoquerons :
La figure de ce saint thaumaturge, l'arrivée de ses reliques en France au moment où la maladie de l'ergotisme régnait dans l'Europe occidentale depuis le 10e siècle.
L'arrivée des Antonins à Issenheim vers la fin du 13e siècle, l'acquisition du domaine en 1313 où s'édifieront un couvent, un hôpital, une église, celle-là-même qui abritera le Retable de Matthias GRUNEWALD jusqu'à la Révolution Française.
La mission principale de l'ordre : le soin des malades atteints d'ergotisme ou « mal des ardents», les caractéristiques de la maladie, les remèdes employés, la prise en compte de la souffrance physique, morale et spirituelle de la personne...
Le lien étroit entre cette maladie cause de terribles souffrances et le Retable commandité par deux précepteurs d'Issenheim, Jean d'Orlier et Guy GERS au début du 16e siècle.
Un DVD, reconstitution numérique de l'ensemble des bâtiments, notamment de l'église pour laquelle fut créé le retable de Matthias Grunewald, ainsi qu'une visite des lieux permettront une évocation vivante de la riche histoire vécue ici.
Tarif : Inscription recommandée auprès de Monique TINGUELY
68500 Issenheim - Haut-Rhin
Le fameux retable d'Issenheim a été réalisé par Nicolas de Haguenau et Matthias Grünewald. Avant son exposition au Musée Unterlinden de Colmar, il était destiné au couvent des Antonins. Le couvent est bâti entre 1290 et 1313. C'est un lieu de pèlerinage, mais son rôle premier est d'accueillir les malades atteints du feu de Saint Antoine. Leurs corps sont soignés avec des baumes, du saint vinage et une alimentation saine. Pour soigner leurs esprits, les malades s'engagent à prier quotidiennement. Les Jésuites remplacent les jardins médiévaux par une allée de platanes. Elle incite à la méditation. Des anciens vergers sont toujours présents. C'est l'occupation quasi continue par les Antonins, les Jésuites et les Sœurs de la Divine Providence, qui a permis la conservation du bâtiment.
Crédits photos : CCRG - Pays d'art et d'histoire
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